Actualités Orinox
09/11/21
L’urgence face au défi climatique est de réduire nos émissions de gaz à effets de serre (dont CO2). Ainsi, dans le cadre de notre démarche RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), nous nous sommes interrogés sur le fait de conserver le même fournisseur d’énergie (ENGIE) ou si nous options pour un autre fournisseur.
Inverstir dans un mix énergétique ainsi que dans la capture de CO2 via la reforestation
En faisant le choix de maintenir notre contrat auprès d’ENGIE, nous encourageons ainsi les filières nucléaires mais aussi hydro-électrique et contribuons ainsi à renforcer la sureté de fonctionnement des sites de production.
L’investissement dans les énergies dites “vertes” permet d’enrichir le mix énergétique en énergies renouvelables, mais une complémentarité en énergie pilotable est nécessaire (cf. notre précédent post sur le sujet).
La France émet 12 fois moins de CO2/kWh produit que son voisin Allemand (cf. étude sur les électricités intermittentes), qui, malgré un développement ininterrompu de l’éolien et du solaire photovoltaïque depuis quinze ans, utilise quasiment toujours autant de combustibles fossiles (en particulier du charbon, combustible qui émet le plus de CO2). Les exemples de l’Allemagne et de l’Espagne qui ont investi massivement dans les EnR (énergies renouvelables) intermittentes et dans la sortie du nucléaire, démontrent que ces choix n’ont eu que très peu d’effets sur la réduction des émissions du mix énergétique. La cause principale réside dans le besoin de complémentarité saisonnière puisqu’aucune technologie n’est en place actuellement pour stocker une quantité suffisante du surplus de production des EnR intermittentes.
De plus, il faudrait tripler le parc d’éoliennes et de panneaux solaires pour assurer les besoins en consommation annuelle des Français à horizon 2050 (projection issue des Visions Ademe 2050). Cela nécessiterait d’artificialiser 18 500 Km2 de territoire (cf. étude Ademe sur le mix-électrique), soit près de 2 fois plus que le réseau routier actuel en métropole. En plus de l’impact sur la biodiversité cela réduirait de 3 % la surface disponible pour de l’agriculture ou pour de la reforestation, indispensable pour la recapture du CO2.
Enfin, d’après le rapport spéciale du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) publié en 2018 et basé sur près de 6 000 études sur le sujet, tous les scénarios permettant de respecter l’objectif de limitation du réchauffement climatique à +1.5°C prévoient une augmentation de la production d’énergie nucléaire à l’échelle mondiale. C’est également ce qui est préconisé à l’échelle française par RTE (Réseau de Transport d’Electricité) dans sa dernière étude parue en octobre 2021.
C’est pour ces raisons qu’ORINOX a fait le choix éclairé et responsable, après l’étude approfondie de nombreuses offres alternatives, de renouveler son contrat d’énergie avec EDF et de s’engager à investir l’équivalent de 10% de ses factures énergétiques dans des projets français de reforestation.
Nous croyons en les filières hydroélectrique et nucléaires françaises, et nous investissons dans la reforestation locale pour réduire notre empreinte carbone.