Actualités Orinox
23/04/18
Châteaubriant, Avril 2018
Créée en Mai 2017 par EDF (80%) et Framatome (20%), la société d’ingénierie Edvance, présidée par Thierry SCHALL, rassemble aujourd’hui près de 1000 ingénieurs qui travaillent sur les problématiques du nucléaire.
Châteaubriant, Avril 2018
Créée en Mai 2017 par EDF (80%) et Framatome (20%), la société d’ingénierie Edvance, présidée par Thierry SCHALL, rassemble aujourd’hui près de 1000 ingénieurs qui travaillent sur les problématiques du nucléaire.
Edvance est né de la volonté de recentrer les ingénieries des deux groupes autour du Nucléaire et montre donc la création d’une ingénierie “commune”. Edvance opère notamment auprès de la conception et de la réalisation du nucléaire et des commandes de demain (comme Hinkley Point C ou EPR 2 qui est une version optimisée de l’EPR).
EDF fait aujourd’hui face à de nombreux défis industriels, notamment dans le domaine du nucléaire. C’est l’Etat français qui a souhaité un rapprochement entre d’un côté l’ingénierie d’EDF et celle d’AREVA Nuclear Power, devenue FRAMATOME. Cette dernière vient soutenir EDF ingénierie en participant à la conception et à la fabrication des centrales nucléaires qui permet à EDF de relever les défis actuels.
Pour faire face à ces challenges, 14 000 salariés venus de 18 pays ont alors rejoint le groupe EDF au 1er janvier dernier et font désormais partis de FRAMATOME.
Les 5 axes stratégiques de FRAMATOME :
Le nucléaire avait besoin de cette restructuration afin d’améliorer la performance du parc français. Les enjeux de demain sont des préoccupations d’aujourd’hui.
La construction du nucléaire se pense et s’anticipe à travers ce type de rapprochement de compétences et de connaissances. Leur synergie va accroître l’efficacité, la performance et la maîtrise de l’ensemble des projets d’EDF.
La naissance d’Edvance et son travail commun avec Framatome place donc le groupe EDF aux centres des attentions de la filière nucléaire française.
Thierry SCHALL, président d’Edvance, parle de ce rapprochement:
“Notre objectif commun est bel et bien de créer une ingénierie de l’îlot nucléaire de référence mondiale au service de l’amélioration de la compétitivité de la filière française.”
Interview dans son intégralité
A ce jour, il est difficile de dire quels seront les avantages qu’ORINOX pourra retirer, ou non, de ce rapprochement. Seule la suite des événements pourra nous éclairer.
Pour le moment, une interrogation est soulevée : L’arrivée, à terme, de nouveaux concurrents sur les projets EPR, ancienne chasse gardée de SOFINEL et des membres de la SEP (groupement de sociétés dont ORINOX fait partie depuis septembre 2015).
Affaire à suivre donc.
Auteur : Léa TUFFIER
Position: Assistante Marketing & Communication
Mail: tuffier.lea@orinox.com
Linkedin: Léa TUFFIER